La dernière parution

Il s’agit d’une perturbation de la conscience entraînant « une impossibilité de saisir ses propres émotions, de les différencier, de les nommer ». Ce sont littéralement des souffrances sans nom. […] D’autres cas, un peu plus nombreux, ont été observés dans des « minorités socioculturelles » persécutées, contraintes de parler la langue de leurs oppresseurs, de penser avec leurs mots. Le langage, pourtant acquis, parfois riche, demeure inapte à exprimer des émotions.

Les conditions sociales qui conduisent des hommes à cette folie sont donc bien connues : c’est la nécessité vitale pour eux de participer à un appareil d’oppression qui les détruit.